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"Le service militaire grec" : l'éphébie à Athènes et à Sparte

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Athènes

Étaient citoyens; C'est-à-dire admis à prendre part au gouvernement de la cité, tous les jeunes hommes dont les parents étaient Athéniens de naissance: c’est le droit de sang. A dix huit ans passés, ils étaient inscrits sur le registre de leur Dème, c'est-à-dire du canton où ils habitaient, et ils recevaient leur nom de citoyen formé de leur nom personnel, du nom de leur père et d'un adjectif tiré du nom du dème.
Exemple: Périclès, (fils) de Xanthippe, Cholargien (c'est-à-dire, du dème de Cholarges).

Toutefois, avant d’avoir accès à ces nouveaux droits, le jeune citoyen devait remplir certains devoirs. Pendant deux ans, il appartenait au groupe des éphèbes et il accomplissait avec ses camarades son apprentissage militaire sous les ordres d'officiers instructeurs. La première année, les éphèbes tenaient garnison au port d'Athènes : Le Pirée. Puis ils étaient passés en revue devant le peuple lors d'une cérémonie  à laquelle ils recevaient des armes (on ne sait pas si il s'agissait de vraies armes (ce qui coutait très cher) ou des "pseudo-arme" pour le principe du rituel). La seconde année, les éphèbes tenaient garnison dans les forteresses aux frontières et faisaient, du service en campagne. Enfin, à vingt ans passés, le jeune citoyen entrait en possession de tous ses droits civiques. Il était alors affecté au groupe militaire représentant sa tribu : la taxis. Il restait mobilisable jusqu'à l'âge de 60 ans.

Sparte

A Sparte la formation civique était beaucoup plus longue plus qu'elle commençait à l'âge de 7 ans pour se terminer à 30 ans. En effet dès 7 ans les jeunes enfants étaient formés aux efforts physiques et aux techniques de l'armée. Leur éducation était rudimentaire au point de vue intellect il apprenaient à peine à parler (dans le sens avoir une articulation logique dans des raisonnements etc. et à écrire). Les conditions étaient si rudes qu'on les encourageait à voler pour se nourrir et attention à celui qui se faisait prendre les sanctions étaient terribles ! 

Puis pour l'élite une épreuve de taille qui en quelque sorte clôturait leur éducation : La Cryptie. Il s'agissait d'être laissé dans la nature seul un an et de se débrouiller tout seul avec la seule aide d'un couteau ! (cf. Le film 300 pour les cinéphiles).

Deux éducations bien distinctes, mais ce qu'il faut voir c'est que chaque cité avait son mode de fonctionnement et pour cette raison on ne peut pas généraliser ces deux modèles à l'ensemble des cités grecques.
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