Accueil > Histoire Grèce Antique > Définition de la cité grecque à l'époque de la Grèce Antique

Définition de la cité grecque à l'époque de la Grèce Antique

cliquez sur les images pour les agrandir

Elle est formée par la « polis » c'est-à-dire un groupe d’hommes à considérer ici au sens de sexe masculin plutôt que les hommes en général, les femmes n'avaient aucun droit politique rappelons le). Le territoire de la cité n’est pas nécessairement urbain et celui-ci est, le plus souvent, petit (Athènes est une exception); en effet, 85% des cités ont une surface de moins de 100km2. 

La cité est une entité souveraine, autrement dit c’est un groupe d’individus qui gèrent lui-même la cité. Chaque cité possède son propre régime : démocratique, oligarchique, monarchique, tyrannique, aristocratique etc. On dénombre autant de régimes que de cités, même si on a l'habitude de les regrouper sous des termes génériques cités précédemment, car elles ont systématiquement des lois différentes. 

Militairement, la cité est indépendante, par conséquent, elle ne contient pas de garnisons étrangères à l’intérieur de ses murs (sauf exception ex Athènes lors du régime des trente tyrans -404). Sa monnaie n’est propre qu’à elle-même d’où les problèmes de commerce avec les autres cités. 

En Grèce, on dénombre à peu près 1000 cités de tailles variables. Mais, de nos jours, la grande majorité de celles-ci nous sont inconnues. Bien que cette notion puisse paraître assez abstraite, il faut bien comprendre que pour un Grec, la cité fait partie intégrante de sa culture, c’est pourquoi il considère comme étranger (voire même barbare) tout homme qui ne vit pas dans ce cadre-ci. 
Contactez-nous